Un homme se lève chaque jour autant qu'il se couche chaque nuit et un film montrerait 24 heures de sa vie. 24 heures sans évènements et un homme qui a rompu avec le monde et ses contingences, non pas un isolement exprimé mais une expérience de désassignation et le déploiement d'une vie fondée sur l'écart. Un cinéma de la présence en tant qu'il s'intéresse avant tout à la temporalité de son personnage, en référence à l'appendice de Gilles Deleuze consacré à Vendredi ou les limbes du Pacifique de Michel Tournier (1967) : Michel Tournier et le monde sans autrui.
Présenté par le cinéaste Frank Smith et Rodolphe Perez, acteur et producteur.